Qu'est-ce que le Burn out
- magalie hypnotherapie
- 12 mars 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 déc. 2022
Burn out : définition
Le burn out se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ». C'est un processus de dégradation du rapport subjectif au travail à travers trois dimensions :
l’épuisement émotionnel,
le cynisme vis-à-vis du travail ou dépersonnalisation (déshumanisation, indifférence),
la diminution de l’accomplissement personnel au travail ou réduction de l’efficacité professionnelle.
Vous êtes victime de ce processus, prenez rendez-vous au cabinet ou en visio :
Burn out : les signes cliniques
Ce syndrome peut se traduire par des manifestations plus ou moins importantes, d’installation progressive et souvent insidieuse, en rupture avec l’état antérieur, notamment (liste non exhaustive) :
émotionnelles : anxiété, tensions musculaires diffuses, tristesse de l’humeur ou manque d’entrain, irritabilité, hypersensibilité, absence d’émotion ; ´ cognitives : troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration, des fonctions exécutives,
comportementales ou interpersonnelles : repli sur soi, isolement social, comportement agressif, parfois violent, diminution de l’empathie, ressentiment et hostilité à l’égard des collaborateurs ; comportements addictifs,
motivationnelles ou liées à l’attitude : désengagement progressif, baisse de motivation et du moral, effritement des valeurs associées au travail ; doutes sur ses propres compétences (remise en cause professionnelle, dévalorisation),
physiques non spécifiques : asthénie, troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques (type lombalgies, cervicalgies, etc.), crampes, céphalées, vertiges, anorexie, troubles gastro-intestinaux.
Burn out : les facteurs de risque
La recherche des facteurs de risque commence par l’analyse des conditions de travail. Cette analyse repose sur une démarche structurée, coordonnée par le médecin du travail avec l’appui de l’équipe pluridisciplinaire (ergonome, psychologue du travail, etc.). Elle peut s’appuyer sur les six catégories de facteurs de risque psychosociaux suivantes tirées du rapport Gollac5 :
intensité et organisation du travail (surcharge de travail, imprécision des missions, objectifs irréalistes, etc.),
exigences émotionnelles importantes avec confrontation à la souffrance, à la mort, dissonance émotionnelle,
autonomie et marge de manœuvre,
relations dans le travail (conflits interpersonnels, manque de soutien du collectif de travail, management délétère, etc.),
conflits de valeurs,
insécurité de l’emploi.
L’analyse doit également porter sur les antécédents personnels et familiaux, les événements de vie, la qualité du support social et le rapport au travail. Le risque de développer un syndrome d’épuisement professionnel peut être associé à des antécédents dépressifs, à certains traits de personnalité pouvant limiter les capacités d’adaptation (coping).
Ces facteurs individuels ne peuvent servir qu’à préconiser une prévention renforcée, et ne sauraient bien sûr en aucun cas constituer un élément de sélection des travailleurs, ni exonérer la responsabilité des facteurs de risque présents dans l’environnement de travail.
Burn out : prise en charge et accompagnement
La prise en charge des aspects médico-socioprofessionnels et psychologiques est indispensable.
L'hypnose thérapeutique est recommandée dans l'accompagnement du burnout. L’Hypnose thérapeutique fait partie des médecines alternatives et le nombre de séances varie selon les personnes et l'objectif à atteindre.









Votre analyse des nuances entre les traits de personnalité ordinaires et ceux qui peuvent indiquer des tendances plus complexes est très pertinente. Il est souvent difficile de démêler la confiance en soi de l'égocentrisme ou l'ambition de la manipulation pure, ce qui souligne l'importance d'une compréhension approfondie. Face à cette complexité, beaucoup cherchent des outils pour mieux cerner ces profils, non pas pour juger, mais pour mieux interagir ou se protéger. Dans cette optique, des ressources comme un outil d'évaluation des traits psychopathiques peuvent offrir un éclairage utile pour une meilleure compréhension.
Votre article met très bien en lumière la définition complexe du burn-out, notamment en soulignant son caractère multidimensionnel : épuisement physique, émotionnel et mental, souvent insidieux. Il est crucial de reconnaître ces signes progressifs, car ils peuvent être difficiles à distinguer au quotidien, rendant l'auto-diagnostic particulièrement délicat. En parlant des manifestations cognitives comme les troubles de l'attention et de la concentration, il est intéressant de noter que ces symptômes peuvent parfois se chevaucher ou être exacerbés par d'autres conditions sous-jacentes, nécessitant une approche différenciée. Pour ceux qui se posent des questions sur la distinction ou la coexistence de ces défis, une ressource utile pourrait être d'explorer les critères pour une évaluation approfondie du TDAH.
L'article met très bien en lumière la dégradation progressive du rapport subjectif au travail, notamment via le cynisme et la dépersonnalisation, comme composantes clés du burn-out. Ce processus insidieux peut en effet altérer profondément la perception de soi et des autres, menant parfois à des comportements qui, bien que liés à l'épuisement, peuvent aussi révéler des schémas de personnalité préexistants ou exacerbés par le stress intense. Comprendre ces dynamiques sous-jacentes est essentiel pour une prise en charge holistique, car les réactions au stress et à l'épuisement peuvent être fortement influencées par notre structure psychologique individuelle. Pour ceux qui souhaitent explorer davantage comment certains traits peuvent influencer leur résilience face au stress, il existe des ressources pour l'évaluation des troubles de…
Je trouve particulièrement pertinent votre point sur la manière dont les biais cognitifs peuvent influencer notre perception de nous-mêmes, notamment en ce qui concerne la tendance à surévaluer nos propres traits négatifs. C'est un concept fascinant qui résonne avec l'idée que notre auto-évaluation n'est pas toujours objective. Pour ceux qui souhaitent explorer davantage cette dynamique et mieux comprendre comment ces schémas se manifestent, un outil comme un test de neuroticisme peut offrir des perspectives précieuses sur la façon d'évaluer et de gérer ces tendances. Découvrir votre score de neuroticisme personnalisé peut être une première étape éclairante.
Votre article met très bien en lumière les trois dimensions fondamentales du burn-out : l'épuisement émotionnel, le cynisme et la réduction de l'efficacité professionnelle. C'est une distinction cruciale, car elle souligne que le burn-out est un processus insidieux et non un simple coup de fatigue, rendant son identification précoce d'autant plus difficile mais vitale. Face à la complexité et la subjectivité de ces symptômes, l'un des défis majeurs reste la capacité à évaluer objectivement et de manière structurée l'ampleur de l'épuisement professionnel. Pour ceux qui cherchent à approfondir cette dimension, il existe des outils d'évaluation psychologique qui peuvent aider à objectiver ces états et guider vers un accompagnement adapté.